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Poste

1 poste de doctorant∙e (M/F/X) en sciences politiques

Faculté : Faculté des sciences économiques, sociales et de gestion
Département : Département des sciences sociales, politiques et de la communication
Grade : Boursier de doctorat
Contrat : durée déterminée
Catégorie : personnel scientifique
Poste : Hors-Allocation (CPO)

Missions

Environnement de travail Mandat d’impulsion scientifique FNRS

Université de Namur (UNamur)

L’institut Transitions et le Département des sciences sociales, politiques et de la communication ont le plaisir d’annoncer l’ouverture d’un poste de chercheur∙euse doctorant∙e en sciences politiques dans le cadre du projet SOCIALDEM_PHOENIX, financé par un Mandat d’impulsion scientifique (MIS) du FNRS et coordonné par Arthur Borriello (Professeur à l’UNamur).

Résumé du projet SOCIALDEM_PHOENIX :

Les partis et systèmes partisans européens ont été profondément affectés par la crise de la zone euro, en particulier dans le Sud du continent, marqué par le renforcement d’acteurs populistes et/ou de gauche radicale (LFI, M5S, Podemos, PTB, Syriza). L’essor de ces derniers s’est appuyé sur la promesse de renouvellement des pratiques politiques et de dépassement des clivages historiques, sur fond de critiques adressées aux partis de gouvernement, en particulier de centre-gauche. Ce projet s’attache à comprendre pourquoi et comment les partis sociaux-démocrates ont adapté leur idéologie, organisation et répertoires d’action pour réagir aux transformations sociopolitiques induites par la crise. Il vise à identifier et expliquer les choix stratégiques que ces acteurs ont opérés en les rapportant à une combinaison de facteurs liés au contexte économique, au système institutionnel et à la structure du champ politique, aux caractéristiques des partis en présence et de leur environnement, et aux trajectoires de socialisation des élites dirigeantes de ces partis.

Pour ce faire, il compare quatre pays (Belgique, Espagne, France, Italie) où les partis de centre-gauche ont été confrontés à des transformations majeures de leur environnement durant la décennie écoulée, mais qui offrent une grande variété de situations sur le plan des facteurs explicatifs. La recherche combinera analyse de discours, des organisations et des répertoires d’action, et entretiens avec les cadres dirigeants des partis étudiés afin de restituer le sens des choix stratégiques observés. Enfin, l’ensemble de ces éléments seront analysés dans une perspective interactive et dynamique visant à restituer les échanges de coups successifs entre les acteurs en présence en fonction de l’évolution rapide du contexte. La recherche permettra de mieux comprendre l’évolution récente de la famille social-démocrate et, plus globalement, les effets de recomposition des systèmes partisans dans leur ensemble.

Tâches spécifiques : Au sein du projet SOCIALDEM_PHOENIX, le·a doctorant·e sera spécifiquement en charge de l’étude du cas belge et de la comparaison entre Vooruit et le Parti socialiste. Iel devra mener sa thèse sur les transformations du socialisme en Belgique au cours des deux dernières décennies, en replaçant ces évolutions dans le contexte plus général de l’évolution des partis et systèmes de partis en Europe. À partir de cette orientation très générale, le·a doctorant·e devra développer une recherche en fonction de ses intérêts prioritaires et de ses principales compétences, en choisissant de se concentrer plutôt sur des enjeux idéologiques, communicationnels, organisationnels et/ou stratégiques.

Profil

Profil : Le·a candidat·e doit être titulaire d’un Master en sciences politiques, communication politique ou sciences sociales.

Le·a candidat·e doit démontrer un intérêt pour l’étude des partis politiques et des compétences dans au moins l’une de ces dimensions : analyse du discours, étude des organisations, analyse des répertoires d’action.

Le·a candidat·e doit démontrer une solide maîtrise du français et/ou du néerlandais. Dans le cas ou iel ne disposerait pas d’une maîtrise suffisante de ces deux langues, le·a candidat·e s’engage à suivre une formation linguistique intensive pour être en mesure de travailler dans les deux langues. Une bonne maîtrise de l’anglais est un atout supplémentaire.

Renseignements complémentaires

Environnement de recherche et conditions de travail : Le·a candidat·e retenu·e se verra octroyer une bourse d’une durée de quatre ans et la possibilité de conduire sa recherche doctorale en bénéficiant de la supervision d’une équipe de recherche expérimentée et dynamique. L’institut et le département offrent un environnement de travail stimulant, dynamique et international. Le·a candidat·e retenu·e aura la possibilité, si iel le désire, d’assumer certaines charges (limitées) d’enseignement.

Le·a doctorant·e sera employé·e à temps plein durant une période de 48 mois à dater du 1er octobre 2025, par l’Université de Namur à partir d’un financement octroyé par le FNRS sous forme de bourse.

Iel sera affilié·e à l’Université de Namur et à l’Institut de recherche Transitions. La rémunération sera calculée sur base de l’échelle de salaires et bourses établie par l’Université de Namur.

Processus de sélection : La date limite pour envoyer sa candidature est le 1er mai 2025. Pour toute question relative au projet de recherche et au poste, vous pouvez prendre contact avec le coordinateur du projet à l’adresse suivante : arthur.borriello@unamur.be.

Les candidat·es doivent soumettre leur candidature (en français ou en anglais) par mail à cette même adresse, sous la forme d’un seul document PDF incluant :

  • une lettre de motivation
  • un court projet de recherche (2 pages) détaillant les orientations que le candidat·e souhaite donner à sa recherche doctorale (hypothèses de travail, méthodes, données, etc.), en restant dans le cadre général du projet collectif.
  • un CV détaillé
  • le résumé du mémoire de fin d’études
  • le nom et les coordonnées de trois personnes de référence